À propos
Né à Saint-Quentin dans l’Aisne, le 14 mai 1969
Christian Hoët commence son apprentissage dans la peinture au milieu des années 90. Agé alors de 25 ans il s’intéresse très vite avant tout à la forme et aux couleurs.
Ses parcours le font successivement cheminer sur les territoires impressionnistes, fauves, expressionnistes puis constructivistes. Ce sont ainsi plusieurs écoles qu’il traverse, en conservant toujours la conviction d’une quête qui n’a alors depuis que pour objectif l’horizon des lendemains qui mènent à d’autres lendemains toujours en équilibre, quoique…
Tensions et géométries sont complémentaires, il faut les harmonies. De Cézanne il conserve cette simplification du paysage et des natures mortes à y percevoir au plus simple, cercles, carrés, triangles ou autrement vus sphères, cubes et cônes, qui une fois associés permettent toutes les fantaisies.
Les bases sont posées, reste le travail, encore et toujours le travail. L’équilibre se fait alors comme la marche ; une succession de déséquilibres...
“Son couteau étale, sculpte, maçonne, écrase ces fameuses couleurs. Des toiles immaculées de blanc sortent un paysage, une nature morte, l’ébauche d’une silhouette humaine... créant ainsi une ambiance.
La construction est charpentée, puissante. J’ai employé à dessein des termes habituellement liés au bâtiment. Christian-Nicolas Hoët est une sorte de bâtisseur. Il construit, structure sa toile puis il l’empâte plus ou moins selon son inspiration, il joue de la matière. Ses fulgurances nous gratifient de jolis moments de contemplation. Sa peinture très gestuelle s’accommode des petits comme des grands formats.
Ce travailleur acharné nous délivre ici de splendides variations chromatiques. Sa figuration plus suggérée que descriptive flirte parfois avec la frontière de l’abstrait. “
Eric BAUDET